Les marchés : le cœur d’une ville
Aucun lieu dans une ville n’apporte autant de vie, de convivialité, de brassage de populations, de générations, que les marchés. Ils existent dans tous les pays, depuis toujours, c’est qu’ils sont vitaux.
Ils donnent un cœur aux villes, des odeurs, des couleurs, l’envie de flâner, d’échanger... Rôle convivial, mais aussi social : les produits sont moins cher (Que Choisir, oct. 2004). Rôle économique face aux hyper et supermarchés qui envahissent le pays, imposent ce que l’on doit manger, écrasent les agriculteurs producteurs et suppriment des emplois. C’est le commerce de proximité contre la mondialisation. Enfin, à une époque où on cherche à améliorer l’alimentation, ils proposent des produits plus variés, plus frais.
Et pourtant que fait-on pour eux ?
Le marché du Centre réaménagé sera-t-il mieux ? Il faut l’espérer !
Le marché Delaune, mal éclairé, mal agencé, pas même repeint, survit tristement.
Le marché Pasteur n’existe plus que grâce à deux ou trois commerçants. Il doit traverser la nationale 7.
Mais quand ? dans quelles conditions ?
Ne joue-t-on pas contre nos marchés, quand la majorité favorise l’agrandissement de Carrefour et l’installation de vingt nouvelles boutiques ?
Pour des marchés plus prospères, il faudrait :
diminuer le prix des emplacements, ce qui inciterait les commerçants à y venir ;
organiser des fêtes à thème, des promotions ;
trouver des solutions pour le parking pour éviter les contraventions ;
changer les horaires(en semaine), peut-être en fin de journée ?
Dans des villes de plus en plus vides, aidons, aimons nos marchés. Ils nous le rendront au centuple.
L’Institut National du Cancer ?
Ce futur Institut sera-t-il installé sur Villejuif ? La municipalité se mobilise dans ce but. Longtemps, nos élus étaient bien seuls à dire que nos trois hôpitaux étaient une richesse pour la ville, et qu’ils devraient attirer laboratoires de recherche, industries pharmaceutiques, etc.
En face, la majorité répétait que la ville était « pauvre » et réclamait la perception de taxes professionnelles sur les emplois hospitaliers. Pour nous, une TP risquait de se répercuter sur le trou de la Sécu ; répéter que Villejuif était sinistrée n’était pas fait pour renforcer son dynamisme ; l’emploi sur notre commune bénéficiait de ce secteur hospitalier.
La majorité a-t-elle évolué ?