Nous en avons ras le bol de la politique en petit cercle, cette politique souvent corrompue dont les citoyen-nes se détournent, éc ?urés. Nous voulons une vie politique claire, ouverte, en prise sur les quartiers, sur le dynamisme associatif qui ne demande qu’à s’épanouir.
Nous voulons
Un conseil municipal
respectueux du pluralisme. Il doit devenir un lieu de débat et d’écoute, et non une chambre d’enregistrement ; les minorités pourront être entendues sans a priori ; il pourra se tenir un fois sur deux dans un quartier de la ville.
Un conseil de jeunes
pourra faire des propositions qui seront prises en compte.
Des conseils de quartiers
indépendants, seront élus pour deux ans par toute la population. Une charte en définira les droits, les devoirs et les moyens : des enveloppes financières pourront leur être attribuées (un an après leur constitution) pour des projets développant la solidarité et améliorant la qualité de vie dans le quartier. Ces conseils auront donc plus qu’un rôle consultatif, ils émettront des propositions, des contre-projets, gèreront leur budget. C’est ce qu’on appelle le " budget participatif ", expérimenté depuis une dizaine d’année à Porto Alegre, avec un succès extraordinaire. Pour toute décision vraiment importante, la population sera consultée par referendum.
Des lieux intergénérationnels
conviviaux, sous forme de cafés-rencontres, café-musique, et cybercafés, vraies maisons de quartier, mises à la disposition des gens, pour des initiatives qu’ils pourront prendre en toute indépendance.
Des moyens pour les associations et mouvements citoyens
qui ?uvrent à la solidarité. Ils sont légitimes par les aspirations citoyennes qu’ils expriment, et ils sont des garde-fous contre les abus politiques ?
Les différents services publics
seront dynamisés, décloisonnés, appelés à travailler ensemble.